Elsa Birgé: chant

Lucien Alfonso: violon

Karsten Hochapfel: violoncelle, guitare

Pierre Yves Le Jeune: contrebasse

 

Enregistrement: Anne Laurin à Bagnolet (93)

Mixage et mastering: Benjamin Ribolet aux Lilas (93)

Photos et illustrations: Judith Gueyfier

Graphisme: Atelier Patrix

 

Distribué par l’Autre Distribution

© Wopela 2013

 

BFM TV: Coup de coeur

Les inrocks« Odeia, premières escales »

Un violon, un violoncelle et une contrebasse, c’est déjà un petit orchestre de chambre. Sauf que, dans Odeia, c’est la voix envoûtante d’Elsa Birgé qui tient la quatrième partie et se substitue à l’alto pour entraîner cet agencement classique vers les horizons solaires de Sicile, de Grèce ou du Portugal. En quête de lumière pure, Escales ne transige avec aucun effet, aucune facilité, et prend le risque de réclamer une écoute attentive, hors des bruits du monde. Une exigence salutaire dont les fruits se goûtent avec reconnaissance. »

Citizen Jazz(…)Les folklores d’Odeia ont l’improvisation tangible. Ils sont terrestres et campés dans l’histoire populaire, ce qui ne nous empêche évidemment pas de divaguer avec une légèreté infinie et de nous laisser porter par la rare complexité des arrangements.(…)

Escales n’a rien à voir avec ces disques de world music qui se proclament citoyens du monde avec la foi du charbonnier. Odeia est sicilien en Sicile et parisien avec Mouloudji (« Un jour tu verras ») sans se soucier de synthèse ou d’amalgame ; plus la route est longue entre les « escales », plus les chemins de traverse auront des chances d’être délicieusement baroques. (…)

Éventuellement, les larmes pourront poindre, à mesure que l’archet s’essouffle. Ceux qui se poseront, à ce moment précis, la question de savoir dans quelle case ranger Odeia, plutôt que d’appuyer une fois de plus sur la touche « Play » auront décidément un cœur de pierre. Pire : des oreilles définitivement déracinées.